Aujourd’hui, on vous invite à découvrir une entreprise d’économie sociale bien spéciale. Depuis 1995, Petites-Mains contribue à l’intégration socioprofessionnelle de femmes majoritairement immigrantes afin qu’elles puissent devenir autonomes financièrement et ainsi contribuer au développement économique du Québec.
« Notre entreprise offre des formations socioprofessionnelles rémunérées, d’une durée de six mois, en couture industrielle, en bureautique et en restauration. Nous offrons également des formations visant l’amélioration du français, parlé et écrit, portant sur l’intégration à la vie québécoise, entre autres. En plus de notre service de placement en emploi en interne, nous avons aussi mis sur pied un Centre de la petite enfance (CPE) en 2018 afin de faciliter la conciliation travail-études-famille des femmes qui fréquentent notre établissement », explique Mme Nahid Aboumansour, co-fondatrice et directrice générale de Petites-Mains.
➖ La pandémie a permis à l’entreprise d’innover en concevant de nouveaux produits.
« Après une pause de quelques semaines afin de revoir certaines de nos formations, nous avons pris la décision de confectionner des blouses et des masques destinés au personnel hospitalier. Près de 250 000 masques ont été produits par notre équipe. Nos femmes ont participé avec fierté à l’effort collectif sanitaire ! », déclare avec émotion Mme Aboumansour.
➖ Petites-Mains tient mordicus à contrôler au maximum de ses possibilités son empreinte écologique
« Au cours des deux dernières années, nous avons remplacé les vieux néons du 2e et 3e étage de l’édifice qui nous abrite par d’autres, plus efficaces, en matière d’économie d’énergie. Sous peu, au rez-de-chaussée, nous entreprendrons une rénovation majeure en changeant l’ensemble des fenêtres, toujours dans le but d’obtenir un meilleur rendement énergétique. Finalement, grâce à la fabrication de t‑shirts 100% coton pour les pompiers de la Ville de Montréal, nous avons conclu un partenariat avec une papeterie qui s’affaire à recycler nos retailles de tissus pour en faire du papier de très haute qualité », conclut avec enthousiasme Mme Aboumansour.