Cette semaine, nous vous présentons une entreprise d’économie sociale dont l’existence est indispensable pour le mieux-être de notre collectivité : Le Boulot vers…
Cet organisme à but non lucratif a pour objectif d’aider les jeunes qui traversent des moments difficiles à intégrer le marché du travail, ou à retourner aux études, en vue de se bâtir un avenir meilleur. Par l’entremise d’un atelier d’ébénisterie professionnelle, Le Boulot vers… fabrique des meubles de qualité, à utilité sociale, grâce à l’apport de ses jeunes stagiaires.
« En plus de notre atelier d’ébénisterie professionnelle, nos jeunes, majoritairement âgés de 16 à 25 ans, peuvent également accéder à des stages à même nos bureaux administratifs. En plus de les préparer au marché du travail, nous les outillons aussi à la vie en société. Nous croyons que notre atelier d’ébénisterie peut leur servir autant à travailler sur eux-mêmes que de développer des compétences professionnelles », explique avec verve M. Jean-François Lapointe, directeur général du Boulot vers….
➖ L’ESJA : un incubateur essentiel pour acquérir des compétences commerciales.
« Nous fabriquons et vendons des lits, du mobilier urbain et de bureau, pour plusieurs entreprises et organismes : les CPE, Mission Old Brewery en plus de quelques arrondissements de la Ville de Montréal, pour ne nommer que ceux-là. Là où l’initiative ESJA nous est très utile, c’est par les nombreuses formations qu’elle offre. Ces formations nous permettent de développer nos compétences en vente, en informatique, etc., et ce, sans diluer notre mission sociale », précise M. Lapointe.
➖ La transition écologique : une préoccupation de tous les instants.
« Naturellement, nous avons une forte préoccupation pour la transition écologique. Nous travaillons notre bois avec un vernis à base d’eau. Récemment, nous avons acheté des couvertures réutilisables pour la livraison de nos meubles. De plus, nous avons revu au grand complet le processus de conception et de fabrication de nos meubles afin d’éviter l’accumulation de « chutes » de bois », conclut M. Lapointe.