Changer le monde une brassée à la fois !
Cette semaine, nous vous présentons Streetsuds / Buanderue. Cette buanderie industrielle a pour mission d’offrir une opportunité de réinsertion professionnelle à des individus marginalisés en leur donnant tous les moyens pour réussir leur réintégration dans la société civile.
« Nous créons une structure et un rythme de travail parfaitement adaptés pour leurs besoins spécifiques. Comme vous le savez sans doute, les personnes marginalisées rencontrent des difficultés organisationnelles assez importantes. Certains de nos employés ont passé plus de 20 ans sur l’aide sociale. », explique avec empathie M. Alan Spitzer, directeur général de Streetsuds (LaBuanderue).
➖ Une pandémie qui a chamboulé l’ensemble des activités de la buanderie industrielle.
« Durant cette période unique où tout change d’un jour à l’autre, nous avons bien sûr subi une importante baisse de contrats puisque la majorité de nos clients œuvrent dans le secteur touristique ou encore dans les salles d’entraînement. En contrepartie, durant les périodes de confinement, nous avons obtenu de nombreux contrats pour le lavage de couvertures et sacs de couchage dispensés par les nombreux refuges qui ont ouvert leurs portes. Lorsque l’économie fut rouverte, ces nouveaux clients se sont ajoutés à nos anciens avec pour résultat que nous fonctionnons à 80% de nos capacités actuellement. Ce qui est très bien compte tenu des circonstances ! », affirme avec enthousiasme M. Spitzer.
➖ Le respect de l’environnement est une priorité pour cette entreprise.
« Notre buanderie existe depuis 10 ans. Dès le début, nous avons retiré les sacs de plastique servant au transport des serviettes, des couvertures et des draps souillés pour les remplacer par des sacs en nylon. Au cours des dernières années, nous avons également porté une attention à nos rejets d’eau. Nous effectuons de nombreux tests afin qu’elle contienne le moins d’agents polluants possible. Sans affirmer qu’elle est potable, cette eau est peu toxique et nous en sommes très fiers », conclut M. Spitzer.