Certains groupes sont particulièrement vulnérables à la pauvreté à Montréal, tels les immigrants récents, les personnes vivant seules, les familles monoparentales, la population au chômage et les personnes de 65 ans et plus vivant seules. Au niveau régional, le taux de chômage s’avère être le facteur le plus fortement relié à la pauvreté sur l’île de Montréal en 1996 et en 2006.
Or, ce facteur est-il le plus significativement associé à la pauvreté dans tous les secteurs de recensement de l’île de Montréal ? Autrement dit, quels sont les différents visages de la pauvreté selon les lieux ? Aussi, ces multiples visages sont-ils modifiés dans le temps ?
Le document qui suit présente l’évolution temporelle des principaux facteurs reliés à la pauvreté selon les différents secteurs de recensement sur l’île de Montréal. Les résultats ont été obtenus grâce à la méthode de la régression géographiquement pondérée (GWR) qui permet de tenir compte des variations spatiales entre les variables. Les cartes illustrant les résultats mettent en lumière les variations intra-urbaines qui existent quant aux facteurs les plus fortement reliés à la pauvreté dans l’espace montréalais.
Source : Collectif quartier