Le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’économie sociale et de l’action communautaire (CSMO-ÉSAC) lance officiellement trois boîtes à outils en gestion financière pour : organismes d’action communautaire ; entreprises d’économie sociale de type OBNL ; entreprises d’économie sociale de type coopérative. Le projet est une réalisation du CSMO-ÉSAC, avec la participation du Chantier de l’économie sociale et de la Fiducie du Chantier de l’économie sociale.
La réalisation de ces 3 boîtes à outils a été motivée par un seul et unique objectif : démystifier et vulgariser les mécanismes de la gestion financière propres à l’action communautaire et à l’économie sociale, en les expliquant étape par étape, à travers des conseils pratiques et simples, appuyés par des exemples concrets d’application, des grilles de calcul Excel et des exercices pratiques. Le contenu des boîtes à outils est déployé en sept modules conviviaux et liés les uns autres par hyperliens.
Selon Liette Courchesne, directrice des finances à la Fiducie du Chantier de l’économie sociale, « l’importance d’une saine gestion financière est primordiale dans le développement et la survie d’une entreprise d’économie sociale que ce soit pour prendre des décisions d’investissement, de financement ou de gestion quotidienne. ». Maryse Drouin, directrice générale de la Corporation de développement communautaire de Longueuil, « souhaite que ceux qui utiliseront [la boîte à outils en gestion financière] la trouveront aussi intéressante et utile que les autres boites à outils du CSMO-ESAC ». Selon Mme Drouin, « elle vient répondre à un besoin très présent dans le milieu ».
Dans le courant de la prochaine année, dans certaines régions du Québec, le CSMO-ÉSAC espère également travailler à la mise en place ou à la consolidation de réseaux de formateurs — en gestion financière, certes, mais aussi en GRH et en gouvernance démocratique.
Le Comité sectoriel de main-d’œuvre de l’économie sociale et de l’action communautaire (CSMO-ÉSAC) a pour mission de favoriser et de consolider la concertation et le partenariat afin de résoudre les problèmes de main-d’œuvre communs aux entreprises et aux organismes du secteur. Il vise à assurer le développement de la main-d’œuvre et de l’emploi sur une base sectorielle par la mobilisation et la concertation des principaux acteurs concernés, par une connaissance approfondie du marché du travail et par l’élaboration de stratégies d’action et de formation continue. Son mandat s’étend à l’ensemble du territoire québécois.
Source : Économie sociale Québec