Deux Québécois sur trois achètent des objets de seconde main, selon un sondage
Éric St-Arnaud est à la tête de Renaissance, où travaillent 1150 personnes. L’OBNL finance ses programmes de réinsertion au travail grâce aux ventes en magasin et presque sans appui financier de l’État. Services-Québec est un partenaire depuis 1996.
L’inflation fait grimper le coût de la vie pendant que les salaires ne suivent pas, ce qui rend les objets de seconde main attrayants. Les Québécois en sont très friands, révèle une nouvelle enquête.
« On aide 2000 personnes par année avec notre mission sociale », reconnaît du bout des lèvres le directeur général de Renaissance, Éric St-Arnaud, pas vraiment connu pour se péter les bretelles.
Il voit bien que la clientèle change.
« On a longtemps été associés à la pauvreté et c’est de moins en moins le cas », dit-il.