« L’initiative L’économie sociale, j’achète ! est un moyen dynamique de faire de nouveaux contacts, de réfléchir au développement de notre entreprise et de mieux expliquer qui nous sommes. »
-Thierry Bachelier, Coop UQAM
Active dans le milieu de l’éducation depuis 1981, la Coop UQAM est depuis plusieurs années confrontée à la baisse des ventes de livres universitaires, qui constituaient autrefois sa principale source de revenus, au profit d’Internet. C’est ainsi qu’elle s’est mise à proposer le design de produits promotionnels et la vente et réparation d’ordinateurs ou de tablettes, des services qui connaissent une grande popularité. Mais la coopérative ne compte pas s’arrêter là.
« Nous sommes très fiers d’avoir récemment remporté l’appel d’offres pour approvisionner l’Assemblée nationale en iPad ! Mais c’est aussi important de continuer de développer de nouvelles sources de revenus », explique Thierry Bachelier, qui est directeur général de la Coop UQAM depuis l’été dernier.
Au cours des prochains mois, la Coop s’apprête à réaliser un grand coup : l’ouverture très attendue d’une épicerie de produits en vrac sur le campus universitaire de l’UQAM. « Nous avons très hâte de lancer de nouveau projet, qui a été précédé d’un sondage auprès de la communauté uqamienne. L’accueil est impatient, très positif, et on va promouvoir le zéro déchet, ce qui correspond très bien à notre philosophie », poursuit-il avec enthousiasme.
Si la Coop a figuré dans les trois cohortes de L’économie sociale, j’achète !, Bachelier, en poste depuis 2018, en est à sa première participation : « Il était judicieux de participer à cette nouvelle cohorte pour développer de nouveaux liens d’affaires et même si les activités viennent de commencer, j’ai déjà établi des contacts très prometteurs », estime-t-il, en soulignant aussi la pertinence des formations en lien avec les changements que traverse en ce moment sa coopérative. « Par exemple, nous avons apporté quelques changements à nos méthodes de recrutement et de suivi auprès des nouveaux employés, et ces nouveautés portent déjà fruit. »
Le directeur se dit également emballé à l’idée de développer des outils pour mieux faire connaître son entreprise d’économie sociale auprès des partenaires potentiels, mais aussi de la société en général. « Les gens savent que nous sommes une coopérative, mais ils ne savent pas toujours que nous sommes une entité indépendante de l’UQAM. On n’est pas là pour faire faire de l’argent à des inconnus : on remet à la communauté nos surplus. C’est important de le dire, et je crois qu’on ne le faisait pas assez auparavant. »