L’utilisation de produits à usage unique est une source de gaspillage et de pollution, tant au Québec qu’ailleurs dans le monde. Vus sous l’angle de l’économie circulaire, les enjeux de l’usage unique débutent avec des répercussions environnementales dès l’extraction de ressources et pour une durée de vie très courte avant de se retrouver trop souvent directement aux déchets après un seul usage.
Le phénomène du consommer/jeter se traduit donc par des enjeux de pollution du sol et de l’eau ainsi que des impacts liés à l’enfouissement et à l’incinération de matières résiduelles. Or des stratégies de prévention par l’évitement et la substitution (réemploi) peuvent servir à prévenir et atténuer ces impacts négatifs.
Ainsi, la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles met à l’avant-plan la réduction à la source en ayant comme objectif principal de n’éliminer qu’une seule matière résiduelle au Québec : le résidu ultime. À cet égard, elle cible comme premier enjeu de mettre un terme au gaspillage des ressources et confirme la réduction à la source comme le moyen en amont le plus efficace pour y parvenir.
Une enveloppe de 3 M$ est proposée afin de soutenir des projets visant la réduction de l’utilisation et du rejet de produits à usage unique en répondant directement à la seconde mesure du Plan d’action 2019–2024 de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles et plus précisément à l’action 7 visant à diminuer le recours aux produits à usage unique et à favoriser les pratiques d’acquisitions écoresponsables.
> La date de dépôt des demandes pour cet appel de propositions est le 30 juin 2023 à 15 h.