AXIA Services : trouver les bons contacts d’affaires en participant à L’économie sociale, j’achète !

« Chaque participation à l’initiative a été bénéfique pour des raisons différentes. Et s’il y a une 4e puis une 5e cohorte, nous serons là ! », déclare avec enthousiasme Jean-Emmanuel Arsenault, d’AXIA Services. Le directeur général en est à sa troisième participation à L’économie sociale, j’achète ! et se réjouit des contacts qu’elle a permis de créer pour son entreprise de sécurité, d’entretien ménager et d’emballage, qui emploie actuellement plus de 330 personnes dont 250 vivant avec des limitations.

Membre du Conseil québécois des entreprises adaptées, AXIA a tiré profit de l’initiative pour mieux faire connaître aux institutions sa vocation sociale et trouver les bons interlocuteurs pour présenter ses nombreux services commerciaux. « Les deux premières cohortes ont été très fructueuses pour rencontre de nouveaux clients, comme Desjardins ou Énergir, et pour renforcir les liens avec les clients existants. Par exemple, on travaillait déjà avec la Ville de Montréal, mais le fait de revoir les contacts-clés dans les activités de maillage nous a permis de développer le partenariat en allant chercher plus de contrats avec eux », dit-il.

« On a réussi à rejoindre des clients qu’on visait depuis un bon moment déjà. Et quand je nous présente, quand je parle notre vision et de notre engagement, ils ont tous eu une très belle écoute », poursuit Arsenault, en se réjouissant des réussites récentes d’AXIA. D’abord, le contrat de cinq ans avec Desjardins pour l’entretien ménager des bureaux de la tour du Stade olympique (signé en 2018), puis celui avec Énergir, signé tout récemment, pour la sécurité de ses installations. « C’est le plus gros contrat qu’AXIA ait conclu jusqu’à maintenant, et le maillage s’est fait à travers l’initiative, grâce au CESIM.. »

Cibler les bonnes personnes-ressources, améliorer la planification stratégique de l’entreprise, réfléchir sur l’impact de la marque, apprendre à faire un bon pitch de quelques minutes, mieux comprendre les besoins des clients, profiter du coaching avec L’École des entrepreneurs du Québec, participer à des activités de maillage en continu… Les raisons pour lesquelles AXIA fait partie de l’initiative sont nombreuses. Mais quels sont les défis spécifiques rencontrés par l’entreprise cette année ?

« Nous sommes en phase de consolidation, avec tous ces nouveaux projets d’envergure. Puisque ça roule beaucoup, on a des défis de manque d’espace : on réfléchit aux manières de croître, aux endroits où on devrait s’installer. Et bien sûr, le recrutement, la rétention… » Arsenault explique que son entreprise, active depuis 1975, a développé des académies de formation et qu’elle fait appel à plusieurs organismes partenaires, pour rencontrer des personnes handicapées qui n’ont pas nécessairement de formation, mais qui désirent travailler. Le nombre d’employés d’AXIA est appelé à grandir considérablement au cours des prochaines années, et ce dans ces 3 services.

Le conseil de la fin

« Être une entreprise d’économie sociale, c’est ce qui nous différencie, surtout lorsqu’on œuvre dans des domaines où il y a beaucoup de concurrence ou qu’on offre des services qui sont offerts partout ailleurs. C’est important de parler de l’entrepreneuriat social quand on approche nos clients potentiels, et ce l’est aussi d’approcher les bons clients, ceux qui accordent de la valeur à travailler avec des entreprises d’économie sociale. »

CESIM

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