Dans le cadre de la série “Plein phare sur celles et ceux qui ont choisi l’économie sociale”, le CESIM poursuit sa mission de faire rayonner l’économie sociale, où chaque achat s’avère un fidèle engagement envers la communauté. Et pour ce faire, quoi de mieux que de vous présenter de magnifiques entreprises sociales qui contribuent à rendre notre communauté plus inclusive, plus résiliente et plus durable ?
Découvrez ces organisations qui participent au développement économique montréalais et avec qui nous vous invitons à nouer de nouvelles collaborations dans le cadre de vos achats responsables.
Aujourd’hui, nous sommes heureux de mettre à l’honneur une collaboration entre deux partenaires, le Cégep Marie-Victorin et Bois Public, qui travaillent main dans la main depuis le contrat signé dans le cadre de la 6e édition de l’initiative L’économie sociale : j’achète ! (ESJA).
Le Cégep Marie-Victorin collabore donc avec Bois Public — une entreprise d’économie sociale qui fait du bois revalorisé une richesse commune — pour se doter d’un mobilier extérieur permanent et agrémenter ainsi les cours des étudiant.e.s et des enseignant.e.s… en plein air !
« Je suis convaincue depuis longtemps des bienfaits de l’économie sociale », confie d’entrée de jeu Renée Lemieux, conseillère en environnement et développement durable, service des affaires étudiantes du Cégep Marie-Victorin. Elle y voit un levier très puissant pour accélérer la transition écologique. « Le mobilier extérieur a été fabriqué à partir de bois de frênes abattus localement. Une utilisation des ressources qui correspond bien à notre approche de développement durable », explique-t-elle. D’où son intérêt à travailler avec Bois Public, actuellement, et avec les Ateliers d’Antoine, aussi, précédemment.
« Le volet économique de ces entreprises est un moyen de soutenir leur mission respective, et non une finalité en soi », rappelle-t-elle, en citant les principaux principes qui animent les entreprises d’économie sociale.
L’idée de la pédagogie en plein air a pris son envol lors de la pandémie de la COVID-19. « Instaurer des lieux d’apprentissage en nature pour les étudiant.e.s a été une solution qui s’est démocratisée rapidement dans le milieu de l’enseignement. Que ce soit pour améliorer la gestion du stress, favoriser la concentration ou pour limiter la propagation du virus, les enseignant.e.s étaient encouragés à adopter une nouvelle approche », explique-t-elle. Les responsables du projet souhaitaient alors rendre l’expérience permanente. « Et à l’automne 2022, les fonds ont été débloqués pour installer un mobilier adapté. Le projet prévoit quatre emplacements extérieurs pour y accueillir des classes en plein air. Et un mode de OIS réservation officiel — vu la popularité de la chose —, est aussi en vigueur », enchaîne Renée Lemieux.
Bois Public, dont le principal client est la Ville de Montréal et ses arrondissements, s’est donc mis à l’œuvre pour fournir le mobilier pour cette première classe nouveau genre. « Elle est dotée de bancs de forme hexagonale pour accueillir une trentaine d’étudiant.e.s et de deux coffres de rangement. » Chaque classe possède sa propre appellation. « La première s’appelle “La cultivée”, un clin d’œil aux jardins collectifs situés à proximité. »
Prochainement, les étudiant.e.s pourront aussi réaliser des apprentissages dans les classes extérieures « La créative » et « L’harmonie ». Au moment de rédiger ces lignes, les discussions vont bon train pour choisir le nom de la quatrième classe, qui se trouve actuellement sur les planches à dessin.
Une collaboration efficace s’est d’ailleurs installée entre le Cégep Marie-Victorin et Bois Public. « Les deux organisations doivent faire un peu de gymnastique pour arriver au meilleur résultat possible. Les entreprises d’économie sociale font toujours preuve d’une grande souplesse pour bien servir leur clientèle », remarque Renée Lemieux.
Laurie Thériault, chargée de projet pour Bois Public, constate aussi que les deux partenaires ont fait preuve d’adaptation. « Une situation imprévue a pu être tournée à l’avantage de tous. Et le résultat est encore mieux qu’espéré ! » Les deux intervenantes sont d’ailleurs passionnées par le sujet : qu’est-ce qui explique cet engouement pour l’économie sociale ?
« Dès qu’une problématique survient, nous sommes en mode solution, à la recherche du meilleur scénario possible pour l’utilisateur ou le bénéficiaire, sans mettre le facteur financier au premier plan de l’équation. C’est la relation humaine qui prévaut », conclut Laurie Thériault.