ENTREVUE

Duo gagnant : ÉTS et Polliflora, des fleurs pour un savant partenariat !

Le printemps : un excellent prétexte pour ramener dans l’actualité les nombreux bienfaits de l’économie sociale pour la communauté montréalaise. L’occasion, aussi, de vous présenter Polliflora, une coopérative de solidarité à but non lucratif qui souhaite démontrer l’importance des pollinisateurs, accélérer la création d’habitats favorables à la biodiversité et promouvoir des pratiques apicoles responsables en milieu urbain.

La coopérative compte d’ailleurs sur l’appui d’un client d’importance : l’École de technologie supérieure (ÉTS), premier établissement universitaire carboneutre de Montréal. Ce duo gagnant fait donc aujourd’hui l’objet de cette deuxième infolettre du CESIM ! Sans plus tarder, lisez ce qui suit pour découvrir non seulement l’origine de cette collaboration, mais aussi les meilleurs conseils de ces experts chevronnés qui souhaitent brasser des affaires autrement, pour le bien collectif.

Rencontre en terrain fertile

Elsa Angers, coordonnatrice du développement d’affaires pour Polliflora, travaille au sein de la coopérative depuis cinq ans maintenant. « L’ÉTS nous a contactés directement à la suite de la recommandation d’une autre entreprise d’économie sociale, Éco-Pivot », explique-t-elle. L’objectif de ce coup de fil ? L’établissement d’enseignement souhaitait transformer cinq espaces moins valorisés en îlots de biodiversité.

« Une visite sur le terrain a été organisée avec les deux équipes et la relation s’est établie rapidement. Ils étaient convaincus de notre savoir-faire et de l’importance de notre mission. Un climat de confiance règne depuis le début », enchaîne-t-elle. Un grand respect semble effectivement s’être établi entre les deux partenaires. « On s’assure de faire rayonner nos initiatives respectives », dit-elle, souriante.

Les activités de Polliflora sont scindées en trois divisions : l’apiculture, l’éducation et le verdissement. C’est dans cette dernière branche que l’entreprise d’économie sociale dessert l’ÉTS. « Et nous avons aussi organisé des visites guidées sur le site pour sensibiliser les étudiants à l’importance des pollinisateurs et pour présenter ces mêmes îlots de biodiversité. » Et à ce contrat d’aménagement s’ajoute un contrat d’entretien d’une durée de trois ans !

Elsa Angers constate que les choses vont bien pour son organisation. « Le Parc olympique, le parc Jean-Drapeau et l’Aéroport international Montréal-Trudeau (YUL) figurent aussi au nombre de nos clients. On travaille avec des villes — Laval et Varennes, notamment — et des arrondissements de la grande région métropolitaine, bien évidemment. »

Jean-François Bourque, directeur adjoint aux approvisionnements pour l’ÉTS, n’a que de très bons mots à formuler au sujet de Polliflora. « Nous sommes heureux de pouvoir compter sur leur expertise », rappelle-t-il. L’université spécialisée en génie appliqué n’en est d’ailleurs pas à ses premiers pas en affaires avec une entreprise d’économie sociale…

Prendre racine dans l’économie sociale

« Des prestataires de services alimentaires ont mis la main à la pâte lors de certains événements corporatifs et Insertech s’apprête à faire valoir son offre de service auprès d’acheteurs à l’interne », souligne-t-il. Par le passé, Soverdi, pour la plantation de 76 arbres et 86 arbustes majoritairement indigènes, a aussi déployé son expertise auprès de l’ÉTS. Voilà de quoi inspirer les grands donneurs d’ordres qui souhaitent façonner l’avenir à leur image !

Le mot de la fin appartient à Elsa Angers, de Polliflora. « L’économie sociale, c’est le modèle à emprunter pour les entreprises qui souhaitent s’impliquer et s’attaquer aux enjeux environnementaux et sociaux, tout en limitant les effets négatifs du capitalisme », résume-t-elle. Alors, pour porter la semence du changement, quoi de mieux que de se familiariser avec le concept ?

CESIM

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