Économie verte : des opportunités en or pour les entreprises québécoises

L’économie verte a le potentiel de créer des milliers d’emplois et le Québec est particulièrement bien positionné pour en profiter. C’est le constat auquel sont arrivés les panélistes lors d’un événement auquel participaient M. Pierre Arcand, ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs du Québec, Mme Hélène V. Gagnon de Bombardier Aéronautique, M. Jean Simard de l’Association de l’aluminium du Canada et M. Steven Guilbeault, d’Équiterre.

Selon le ministre Pierre Arcand, « une économie verte sera florissante là où les gouvernements mettent en place des règles, des conditions, des politiques, des stratégies et des plans d’action qui lui sont propices et, ce faisant, contribuent à l’amélioration du bien-être de la population. Le Québec est déjà sur cette voie, notamment avec sa vision d’être parmi les premiers en Amérique du Nord, avec la Californie, à mettre en place un marché du carbone ». Ce mécanisme fait appel à l’innovation et à l’efficience des marchés pour atteindre des réductions de gaz à effet de serre les moins coûteuses possible. « Nous sommes convaincus que l’économie québécoise dans son ensemble profitera de telles initiatives ».

L’introduction de la première bourse sur le carbone en Amérique du Nord, s’est faite sous l’égide du Western climate initiative. Les marchés du Québec et de la Californie représentent une population de 46 millions et un PIB de 2,1 billions de dollars. L’Europe et l’Australie ont également leurs bourses qui favorisent la décarbonisation de l’économie. Plusieurs autres juridictions, dont la Colombie Britannique et la Chine, ont mis en place une taxe sur le carbone ou y réfléchisse.

« À l’échelle internationale, l’on constate à la fois une multiplication d’initiatives pour envoyer un signal de prix à l’égard du carbone, a déclaré Steven Guilbeault, Cofondateur et coordonnateur général adjoint d’Équiterre, « Résultat, de nouvelles approches et industries émergent. Exemple : depuis 2008, il s’investit plus d’argent à l’échelle mondiale en énergies renouvelables qu’en énergies conventionnelles. Une bonne nouvelle pour le Québec qui possède un énorme potentiel dans ce secteur. C’est sans aucun doute l’un des constats qui se dégagera de la prochaine Conférence des Nations unis sur le développement durable (Rio+20)», a‑t-il conclu.

Le panel était organisé par le CORIM et Équiterre, et fait partie d’une tournée québécoise sur Rio+20 et l’économie verte. Comme le souligne Hélène V. Gagnon, « Cette tournée est une occasion de mobiliser les acteurs économiques québécois autour de l’économie verte et du développement durable et de présenter des modèles d’affaires et des pratiques innovatrices en matière de développement durable à l’échelle locale et mondiale. Une source d’inspiration, on l’espère, pour les « leader » économiques du Québec, qui ont un rôle important à jouer pour l’avenir de notre planète ».

Équiterre s’est donné pour mission de contribuer à bâtir un mouvement de société en incitant citoyens, organisations et gouvernements à faire des choix écologiques, équitables et solidaires.

Les partenaires d’Équiterre pour cette tournée sont : le Conseil des relations international de Montréal, la Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain, le Conseil régional de l’environnement de la Capitale Nationale, Sherbrooke Innopole, la Chambre de commerce de Sherbrooke, l’Université de Sherbrooke, la Maison du développement durable, Le Collège St-Sacrement, Réseau Environnement, Bombardier et le Ministère du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs.

CESIM

Articles reliés: CESIM