Cette semaine, c’est une entreprise d’économie sociale d’une utilité sans équivoque qui est mise en vedette. Insertech Angus offre des formations à des adultes âgés de 16 à 35 ans sans emploi, tout en donnant une deuxième vie au matériel informatique récupéré des entreprises. Elle offre des solutions informatiques complètes et abordables : vente d’ordinateurs reconditionnés, service de réparation, entre autres.
« En plus de former de jeunes travailleurs en informatique, nous réparons et réemployons les appareils qui sont fournis par des entreprises locales. De l’effacement des données à la récupération des pièces, nos processus sont sûrs. Nous offrons aussi des formations aux non-initiés en informatique. Ainsi, nous participons à la réduction du fossé numérique », précise M. Saad Sebti, coordonnateur marketing et développement chez Insertech Angus.
➖ Le CESIM et l’ESJA : des partenaires indispensables dans la croissance de l’entreprise
« Pendant la pandémie, nous avons eu une forte demande pour des appareils informatiques par l’entremise de notre boutique en ligne. En revanche, nos sources d’approvisionnement se sont taries. Mais grâce à l’appui du CESIM et de l’initiative ESJA, nous avons tiré notre épingle du jeu en renouvelant notre entente avec la Société de transport de Montréal (STM). Le CESIM nous a appuyés dans la sollicitation de nouvelles sources d’approvisionnement en relayant les messages publicitaires que nous avions conçus afin de promouvoir nos services. Ainsi, nous avons pu récolter 1000 ordinateurs et certaines entreprises sont même devenues d’importants donateurs. L’ESJA est également un partenaire dans la préparation de nos appels d’offres », affirme M. Sebti.
➖ La raison d’être de l’entreprise repose sur la transition écologique
« L’existence de l’entreprise est fondée sur la réparation et le réemploi du matériel informatique. Saviez-vous que 80% des polluants proviennent de la production et de l’extraction des ressources ? Puisque nous réparons et réemployons le matériel informatique qui nous est remis, nous évitons, la plupart du temps, le démantèlement des matières voué au recyclage. », conclut M. Sebti.