En ce début du mois de décembre, nous vous invitons de nouveau à découvrir une entreprise d’économie sociale. La Centrale Agricole est une coopérative de solidarité de producteurs urbains créée en 2019. Elle a pour mission d’offrir des biens et services d’utilité professionnelle à ses membres-utilisateurs dans le domaine de la production agricole urbaine.
« Notre activité économique s’appuie principalement sur l’hébergement d’entreprises agroalimentaires qui se spécialisent dans l’agriculture urbaine. Nous offrons à ces entreprises des loyers à prix abordables. Elles sont donc regroupées sous un même toit afin qu’elles puissent développer une réelle synergie entre elles. De plus, elles ont accès à différents services reliés à la production agricole urbaine. Nous les mettons en relation, par exemple, avec des entreprises offrant des services de réfrigération », explique M. Jean-Philippe Vermette, directeur général de la Centrale agricole.
➖ Une mission sociale au cœur de l’ADN de l’entreprise.
« En permettant à ces entreprises d’avoir accès à des loyers à prix raisonnables, nous favorisons leur développement et leur croissance. En se partageant les 60 000 pieds carrés que possèdent l’ensemble de nos locaux, nos entreprises membres peuvent aussi échanger de précieuses informations. », affirme M. Vermette.
➖ La pandémie laisse poindre de nouveaux défis pour la Centrale Agricole.
« La pandémie fut une prise de conscience au sein de la population quant à l’importance de l’achat local. Cet éveil a provoqué l’accélération du commerce en ligne, qui elle, provoque une forte augmentation sur le prix des loyers. Ce boom virtuel exige de nouveaux besoins en matière d’espaces de travail. Le prochain défi sera de garder le prix de nos loyers à un niveau acceptable pour nos membres », exprime avec verve M. Vermette.
➖La Centrale agricole est l’incarnation même de la transition écologique.
« Nous sommes une entreprise d’économie circulaire. Chez nous, c’est le zéro déchet qui prime, ce qui est parfaite cohérence avec les principes de l’agriculture urbaine ! », conclut M. Vermette.