C’est hier soir que ce sont réunis plus d’une centaine de personnes lors d’un 4@6 à la Maison du développement durable, à Montréal, pour le lancement de la brochure promotionnelle « Les coops en milieu de travail : un choix de développement ? Oui ! », une publication produite par la FTQ, la CSN et la CSD à l’intention de leurs syndicats affiliés. L’événement fut une bonne occasion d’échanger sur le défi que représente la relève d’entreprises au Québec et sur la coopération en milieu de travail comme piste de solution.
Pour le Chantier de l’économie sociale, les coopératives en milieu de travail constituent un axe de développement important pour le mouvement d’économie sociale au Québec et certainement une des solutions en matière de relève d’entreprises. D’une part, les coopérative de travail permettent le maintien et/ou la création d’emplois locaux mais surtout, parce qu’elles sont peu sujettes à la revente ou à la délocalisation, elles offrent, d’autre part, une solution durable aux communautés qui doivent faire face à des situations de transferts d’entreprise. Que des acteurs aussi importants que les grandes centrales syndicales optent pour la voie de la coopération en milieu de travail signalent très clairement tout le potentiel d’une relève collective portée par les travailleurs eux-mêmes.
Comme le souligne Patrick Duguay, président du Conseil d’administration du Chantier de l’économie sociale : « Depuis déjà un bon moment, le Québec est un terreau fertile pour l’option de la coopération en milieu de travail avec un réseau de soutien aux entreprises collectives, des outils financiers ouverts aux coopératives, une tradition syndicale d’implication dans le financement et la gestion des entreprises, le Régime d’investissement coopératif (RIC) et l’ouverture d’un ensemble d’intervenants à la coopération du travail. Il est temps maintenant de passer à l’action, de réunir les conditions favorables et de faire en sorte que ce défi collectif que représente la relève entrepreneuriale trouve sa solution dans une réponse collective ! »
Source : Chantier de l’économie sociale