La Conférence régionale des élus (CRÉ) de Montréal et le Comité d’économie sociale de l’île de Montréal, le CÉSIM, se réjouissent de l’adoption, par l’Assemblée nationale, d’une Loi-cadre en économie sociale.
« L’adoption de cette loi est un pas de plus pour reconnaître l’économie sociale comme composante essentielle de la structure socioéconomique du Québec, mais aussi comme un formidable outil de développement régional », a rappelé madame Manon Barbe, présidente de la CRÉ de Montréal. L’économie sociale génère annuellement des revenus de deux milliards de dollars et représente plus de 60 000 emplois directs sur l’île de Montréal.
La présidente du CÉSÎM, madame Édith Cyr, a réitéré son entière collaboration dans la mise en œuvre de la loi-cadre et rappelé la pertinence que la CRÉ de Montréal et le CÉSÎM contribuent aux travaux du comité qui sera formé pour alimenter la réflexion du ministre responsable de la loi-cadre. « L’expertise que le CÉSÎM a développée est un atout pour le gouvernement du Québec. Sa connaissance acquise auprès des entreprises et des acteurs sur le terrain est un plus pour le déploiement d’une politique nationale », a‑t-elle ajouté.
La CRÉ de Montréal reconnaît l’importance de l’économie sociale et soutient son développement dans la région depuis 15 ans. Parmi les projets du CÉSÎM, mentionnons le projet-pilote montréalais L’économie sociale : J’achète!, qui a pour objectif d’accroître les liens d’affaires entre les institutions publiques montréalaises et une cohorte de 27 entreprises d’économie sociale.
La loi-cadre sur l’économie sociale établit la responsabilité du gouvernement en matière d’économie sociale. Chaque ministère a ainsi l’obligation de reconnaître l’économie sociale comme partie intégrante de la structure socioéconomique du Québec et de s’assurer que l’ensemble de ses politiques et programmes tiennent compte de celle-ci.
Source : CRÉ de Montréal