Loi cadre en économie sociale : Assurer une pleine reconnaissance de l’économie sociale au sein des stratégies et institutions gouvernementales

La première ministre du Québec, madame Pauline Marois, a annoncé le 31 octobre le dépôt d’un projet de Loi cadre sur l’économie sociale dans la prochaine session parlementaire.

Le Chantier de l’économie sociale se réjouit de cette annonce et est heureux de constater qu’un pas de plus sera fait en faveur d’un développement plus équitable et durable. Il est enfin temps d’accorder à l’économie sociale la place qui lui revient et de favoriser ainsi une économie citoyenne mettant l’être humain et le bien commun au centre de ses préoccupations.

« Cette loi cadre, l’une des 11 propositions présentées par le Chantier de l’économie sociale en début de campagne électorale, permettra de reconnaître la contribution des entreprises collectives, d’assurer une pleine reconnaissance dans l’ensemble des institutions et politiques gouvernementales et d’établir un lieu de dialogue permanent avec le gouvernement du Québec dans le but de poursuivre la mise en place de nouvelles politiques publiques » explique madame Nancy Neamtan, présidente-directrice générale du Chantier de l’économie sociale.

« Le nouveau gouvernement pourra compter sur l’entière collaboration des acteurs de l’économie sociale pour la réussite de cette initiative » rajoute madame Neamtan.

Le Chantier de l’économie sociale est également confiant de pouvoir compter sur l’appui des partis de l’opposition. Rappelons-le, le gouvernement du Parti Libéral a adopté en 2008 un Plan d’action gouvernemental pour l’entrepreneuriat collectif et a lancé en 2011 une série d’initiatives sous le thème L’Économie sociale ; j’achète ! afin de développer l’achat public auprès des entreprises d’économie sociale. Pour sa part, la Coalition Avenir Québec a priorisé dans sa stratégie économique des actions en faveur de la culture entrepreneuriale.

« Mentionnons qu’il importe de faire place au modèle proposé par l’économie sociale qui, de notre point de vue, propose notamment des perspectives plus intéressantes en matière de création et de redistribution de la richesse mais surtout d’intégrité et de transparence en ces temps où nous en avons grandement besoin » conclut madame Nancy Neamtan.

> Source : Chantier de l’économie sociale 

CESIM

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