Alors que le Cinéma du Parc, à Montréal, lançait mercredi sa première campagne d’obligations communautaires, lumière sur ce type de financement participatif encore peu utilisé.
Le Cinéma du Parc lançait sa campagne d’émission d’obligations communautaires, et en profitait pour tenir une séance d’information. Car, si les obligations communautaires sont utilisées depuis plusieurs années en Ontario (on parle de Community Bonds), notamment par le Center for Social Innovation (CSI), Solar Share ou encore la coopérative West End Food, ce type de financement demeure peu répandu au Québec. « Les obligations communautaires restent méconnues au Québec, il y a eu quelques expériences en région mais jamais à Montréal. Les gens ne savent pas trop ce dont il s’agit », explique Vanessa Sorin, chargée de projet au Territoires Innovants en Économie Sociale et Solidaire (TIESS), qui se penche sur ces nouvelles avenues de financement depuis 2014.
L’émission d’obligations communautaires permet aux organismes sans but lucratif (OBNL) de mobiliser de nouvelles sources de capitaux privés auprès de leur communauté, assurant leur développement et renforçant leur ancrage territorial. Ce sont des titres de créances et ont des caractéristiques semblables à toute obligation, dont une valeur nominale, une échéance et une rémunération liée à un taux d’intérêt. Elles sont accessibles à tous mais peuvent être émises uniquement par des OBNL. Elles sont proposées à la communauté sans intermédiaire ce qui permet aux citoyens d’investir leur épargne dans des projets qui leur tiennent à cœur. « C’est l’équivalent d’un prêt solidaire, elles permettent aux citoyens d’investir dans les projets auxquels ils croient. D’ailleurs, l’une des conditions de réussite est de pouvoir s’appuyer sur une communauté très forte », précise Vanessa Sorin.
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