Un grand bond en avant pour GUEPE

Le Parcours Gouin : une opportunité de croissance pour GUEPE

« L’appel d’offres d’Ahuntsic-Cartierville que nous avons remporté nous a ensuite ouvert des portes auprès des autres arrondissements ! Nous avons développé notre offre de services et augmenté notre visibilité. »

Créé en 1991, le Groupe uni des éducateurs-naturalistes et professionnels en environnement (GUEPE) est présent dans les parcs-nature de la Ville de Montréal plus de 25 ans. L’organisme à but non lucratif a eu une grande opportunité en en 2017, avec l’obtention du contrat pour gérer, animer et assurer la promotion du Parcours Gouin. Ce parcours de 15 km situé sur les berges de la rivière des Prairies, à Ahuntsic-Cartierville, est un projet majeur, à teneur environnementale, culturelle, sportive et historique, qui a marqué le début d’une série de contrats conclus avec des arrondissements de la Ville de Montréal.

« Notre organisme s’autofinance à 80 % par ses services en éducation et sensibilisation à la nature et l’environnement ainsi qu’en plein air. Avant le Parcours Gouin, on travaillait surtout avec la « Ville centre » et les commissions scolaires. Mais après l’obtention du contrat pour Ahuntsic-Cartierville, d’autres arrondissements se sont mis à nous proposer des contrats. Ça nous a permis de nous déployer ! », raconte Gabrielle Normand, directrice générale de GUEPE.

L’entreprise d’économie sociale, qui participe actuellement à l’initiative L’économie sociale, j’achète !, a connu une forte croissance depuis cinq ans, portant son nombre d’employés plus de 50 durant l’été. « Le Parcours Gouin nous a donné l’occasion de nouveaux types d’activités et d’évènements en collaboration avec une quarantaine de partenaires. Pour un organisme comme le nôtre, c’était énorme ! », ajoute-t-elle, en précisant que GUEPE a poursuivi sa lancée l’année suivante, mettant en place 405 activités pour mettre en contact les citoyens avec l’environnement, la culture et les loisirs de toutes sortes.

L’organisme a ainsi appris où trouver les appels d’offres pertinents et développé des outils pour y répondre de manière plus efficace. Gabrielle Normand a aussi entrepris de proposer les services de GUEPE en collaboration avec d’autres associations qui œuvrent dans le domaine de l’éducation et de l’environnement. « Ce projet du Parcours Gouin m’a permis de réfléchir au fait que Montréal est une véritablement pépinière d’organismes d’économie sociale. Avec des missions parfois très complémentaires. Quand on se met ensemble, on peut aller plus loin. »

C’est exactement ce qui s’est produit avec la Bourse du carbone Scol’ERE, un projet national qui est mené dans les écoles de Montréal par GUEPE et le GRAME, une autre entreprise de la cohorte actuelle de L’économie sociale, j’achète!ESJ !. « Au lieu de se faire concurrence pour le même projet, on a décidé de s’associer pour déposer un projet encore plus fort et ça a fonctionné », explique la directrice. « L’organisme qui chapeaute l’ensemble du projet se dit souvent agréablement surpris de notre manière de collaborer. On a réussi à aller chercher ensemble une grosse subvention de la Ville de Montréal pour déployer la bourse. Ça montre la force du réseau de l’économie sociale à Montréal ! »

Le mandat obtenu par GUEPE pour gérer le Parcours Gouin se poursuit jusqu’en 2022, tandis que la Bourse du carbone Scol’ERE continue d’obtenir un grand succès, étendant sa portée à l’échelle internationale depuis cette année.

CESIM

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